Le baromètre 2022 de Centre Inffo révèle que 9 actifs sur 10 voient dans la formation une opportunité d’améliorer leurs pratiques professionnelles, mais aussi un atout pour faire évoluer leur carrière ainsi qu’une occasion de prendre du recul sur leur quotidien.
Ils sont également 85 % à estimer que la formation est nécessaire pour conserver leur employabilité. Par ailleurs, près de la moitié des actifs ont prévu de se former dans l’année.
Autre donnée intéressante, montrant l’engagement croissant de l’apprenant lui-même dans sa démarche de formation : 80 % des actifs jugent que c’est à chacun d’être responsable de son parcours de formation professionnelle (ils n’étaient que 64 % à répondre dans ce sens il y a 2 ans), tout en relevant le nécessaire rôle de l’employeur.
Il n’est donc pas surprenant que le marché de la formation ne représente pas moins de 33 milliards d’euros (étude Ludalab). Près de 40 % du chiffre d’affaires du secteur est généré par les 90 000 organismes dispensant des formations.
L’analyse du marché de la formation montre son impact à plusieurs niveaux :
- Performance et compétitivité des entreprises. Des collaborateurs bien formés, en phase avec l’évolution de leur métier et disposant de perspectives d’avenir sont plus productifs et efficaces ;
- Accès à l’emploi. Une étude de la Dares montre que les demandeurs d’emploi qui ont suivi une formation ont plus de chances de retrouver un poste. La probabilité d’être embauché dans les 12 mois suivant une formation est ainsi supérieure de 5,7 points à celle des demandeurs d’emplois non formés ;
- Maintien de l’employabilité ;
- Adaptation à un marché du travail évolutif (nouvelles organisations et formes de travail, métiers qui émergent, d’autres connaissant une transformation rapide, etc.).